Etape 2 - Bogota - En remontant vers Montserrate
Lundi 5 novembre 2018. De retour à Bogota. La capitale de la Colombie qui fut pendant longtemps la ville phare de l'Amérique du Sud, détrônée ensuite par Buenos Aires, puis Rio et aujourd'hui Santiago... La roue tourne. Pour ce retour dans cette villé aux mille visages, nous partons explorer des quartiers populaires que nous n'avions pas eu le temps de visiter la première fois. Direction le quartier de Montserrate***, ses rues parfois déshéritées dont les façades aandonnées ont été prises d'assaut par les artistes de rue.

En chemin, nous passons au large de la Boleta, un restaurant populaire de Bogota, direction Montserrate, dans le prolongement du museo del Oro. Ici, tout les matériaux de récupération sont bons pour être remis au goût du jour.

Plus loin, c'est Diana qui exulte en se prosternant presque devant la statue de la "Pola", la martyre de la révolution colombienne, exécutée par le pouvoir en novembre 1817, et aujourd'hui figure de proue de la liberté des femmes en Colombie.

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A deux pas de là, des gratte-ciels bariolés se dressent dans la grisaille de la capitale colombienne. Les bleus et les verts se confondent pour donner un ton plus écologique au béton. Une figure de façade en somme... |
Dans le prolongement, un autre restaurant à la toiture toute de guingois. Façade colorée qui fait penser à une maison de poupée.

Quelques rues plus loin, c'est un tout autre univers. Des maisons abandonnées trahissent la présence d'un quartier déshérité. Les tags et autres graffitis laissés sur les façades tranchent avec les immeubles bétonnés d'un autre quartier de la ville.

En remontant un peu la rue, sans trop s'aventurer car le quartier ne me semble pas très sûr, je tombe nez-à-nez avec de premiers graffitis. Comme de nombreuses autres villes d'Amérique du Sud, le street art fait désormais partie intégrante du paysage urbain.

L'inventivité et la créativité fait feu de tout bois. Ce sera la seule fresque à dominante de bleu que je découvrirais... Mais je ne suis pas au bout de mes peines. Et le meilleur reste à venir.

Un dernier coup d'oeil sur la rue déserte où l'on sent bien qu'il ne vaut pas mieux s'attarder, puis nous reprenons notre marche en direction du barrio de Montserrate***.





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